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Bienvenue

Bienvenue sur le site de la Congrégation de l’Oratoire de Dijon.

Erigée canoniquement par le Saint-Siège le 15 juillet 2011, la Congrégation de l’Oratoire de Dijon vit et déploie sa vocation oratorienne sur le site de la paroisse Paul-Sainte Jeanne d’Arc de Dijon. 

Suivant le charisme de saint Philippe Néri (1515-1595), fondateur de leur congrégation, les Oratoriens reçoivent la vie communautaire et la charité fraternelle comme école de sanctification, en vue d’un apostolat commun qui participe à l’évangélisation de la ville où ils sont implantés.

Leur apostolat s’appuie d’abord sur la transmission quotidienne et fraternelle de la Parole de Dieu, l’approfondissement de la vie sacramentelle et l’attention au parcours spirituel de chacun.

En collaboration avec les autres prêtres, ils reçoivent également une mission au service du diocèse de Dijon ou d’autres institutions de l’Église.

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Bien à vous n° 6 – 28 mai 2021

Merci encore…

Merci encore, chers amis, pour la prière avec nous et pour nous à l’occasion de la saint Philippe Néri ! Que ces quelques mots participent à la joie de la fête. Elle a lieu chaque année à proximité de l’Ascension, de la Pentecôte, de la Trinité ou encore, comme en 1595, lorsque notre bon père entra dans la joie du ciel, de la Fête-Dieu.
Ces fêtes que nous « enchaînons » comme un chapelet de mystères bien ordonnés sont à vivre intensément chacune, et si possible aussi comme un tout. Nous pouvons demander cette grâce que les divers éléments « juxtaposés » de notre foi, et ceux de notre vie, se fondent en un tout cohérent et harmonieux, correspondant au regard simple de Dieu.
Il nous faut pour cela demander le don de sagesse, don du Saint-Esprit qui couronne tous les autres, et par lequel précisément nous goûtons et percevons ce qui appartient au Royaume des cieux. Don de sagesse par lequel nous sommes mis sur la « longueur d’onde » du règne de Dieu, pour que notre témoignage ne soit plus un laborieux effort de communication, mais un rayonnement authentique, par lequel Dieu attire gracieusement.

Notre semaine commence par la belle célébration de la Sainte Trinité

Si Dieu est amour, si l’homme est à l’image de Dieu, alors l’amour est la principale caractéristique et de notre vie personnelle et sociale. Célébrer la Trinité avec foi signifie nous laisser marquer par cette façon d’être à la fois UN et TROIS. À chaque fois que nous regardons la Trinité, à chaque fois que nous la célébrons, que nous entrons dans sa danse dans une célébration liturgique, alors Elle nous marque comme le sceau marque la cire.
Avant de la réfléchir la Trinité se reçoit.
Si nous sommes vraiment chrétiens, nous sommes donc Trinitaires. En la laissant nous façonner, nous devenons capables d’une vie fraternelle où chacun reste vraiment personne singulière et où tous ne font qu’un. Le désir d’une vie conjugale, familiale, fraternelle qui soit communion de personne est inscrit dans notre cœur. Un désir aussi profond que nous avons besoin d’oxygène. 
La fête de la Visitation, fêtée ce li 1mai, nous montre et nous introduit dans une des plus belle concrétisation de l’écoulement de la vie trinitaire dans nos vies.
Cette fête de la Visitation peut nous évoquer ceci : quand une communion rencontre une autre communion…
Marie et son enfant forme une communion de corps et dans l’Esprit Saint, dès que Marie, par son Fiat, s’est ouverte à la Trinité. Elisabeth et son enfant forme aussi une communion.
Ces deux communions se rencontrent pour n’en former plus qu’une. Une communion élargie où les deux mères, loin de retenir pour elles le trésor de leur maternité, l’offrent l’une à l’autre.
Résultat : le jaillissement de la joie et de la l’action de grâce.
Il en va ainsi lorsque des communautés chrétiennes, aussi différentes puissent-elles être, se retrouvent, s’enrichissent, se donnent l’une à l’autre. C’est ainsi que l’unité de l’Église se développe et rend en quelque sorte visible l’unité de la Trinité.
L’étau de la pandémie se dessert. S’ouvrent désormais de nouvelles possibilités de refonder nos liens de communion. Communion conjugale, familiale, communautaire, etc. Prions le Seigneur pour que l’expérience des mois passés porte ses fruits de renouveau.

La Visitation

La Visitation est un mystère que saint Philippe aimait beaucoup. Il avait l’habitude de faire oraison devant ce tableau que les oratoriens avaient fait peindre par le grand artiste Federico Barocci. Il était installé dans l’une des chapelles latérales de leur église toute neuve, église dédiée à la Vierge Marie, dont toutes les chapelles sont dédiées à l’un des mystères du Rosaire. Philippe ne se lassait pas de contempler ce tableau de la Visitation.
Il y voyait la rencontre des deux femmes, Marie et Élisabeth, sur les marches de l’escalier qui mène à la porte de la maison de Zacharie. Rencontre nimbée d’une discrète mais très belle lumière, dont la source est invisible, ce qui aide à comprendre que c’est la grâce de Dieu qui éclaire et révèle la forme et le sens de tout être et de tout événement. Marie monte les marches et tend sa main à sa cousine qui, debout devant elle, se penche avec un grand sourire et lui serre la main d’un geste franc et chaleureux, avec la fermeté d’une paysanne. Derrière elles, l’horizon s’ouvre sur le soleil. Sur le côté, à l’arrière plan, on voit Zacharie qui regarde la scène, l’air un peu étonné, depuis l’intérieur de sa maison d’où sort une faible lumière. Son regard donne la trajectoire d’une ligne droite qui traverse le tableau en diagonale, du haut vers le bas. La diagonale opposée « monte » en suivant, elle, les couleurs et les plis du manteau de la Vierge. Et au point central du tableau, l’intersection de ces deux lignes, c’est la poignée de mains des deux femmes. En ce point est représenté un grand mystère. Le mystère d’une longue et vieille attente qui touche enfin la Réponse de Dieu. Réponse que Marie vient de concevoir en elle, et qu’Élisabeth reçoit avec joie, avec vigueur, de la force même que lui a communiqué le tressaillement de joie de Jean-Baptiste en son sein.
Comme un bon tableau baroque, celui-ci est ouvert, comme pour permettre à celui qui le regarde d’entrer dans la scène. Saint Philippe n’a pas manqué de s’engouffrer dans cette brèche, et surtout de se laisser éclairer lui-même, du dedans, par l’Esprit-Saint, pour « voir » ce que Dieu lui montrait là. Cela lui procura une extase, chose dont il avait plus l’habitude que nous, mais point n’est besoin que nous en ayons une pour que ce mystère, nous aussi, nous imprègne. Au cas, fort probable, où la reproduction de cette image ne vous aide pas suffisamment à voir de vos yeux, ne vous en souciez pas, sûrement Marie que vous prierez pour cela vous guidera-t-elle vers la saisie « du dedans » de ce qu’il s’agit vraiment de voir ici.

Reprise du café-croissants

Après plusieurs mois d’interruption, le café-croissants du samedi matin reprend le samedi 5 juin, avec son rythme habituel : messe à 8h30, café-croissants à 9h15 et partage sur la Parole de Dieu jusque 10h. Gestes barrière de rigueur…

Des nouvelles du pèlerinage en Terre Sainte (4-11 nov 2021)

Un pélé en Terre Sainte est organisé à l’occasion des 10 ans de la fondation de l’Oratoire de Dijon. Cette organisation est confirmée en intégrant les dispositions sanitaires en cours.

  • Vous avez suivi depuis quelques semaines les développements douloureux et hélas si habituels à Jérusalem et à Gaza. Depuis 1948, cette région ne connaît pas la paix, alors que le psaume 126 l’appelle de tout son coeur : « Paix sur Israël ». A ce jour, il n’est pas possible de savoir comment cette situation évoluera. Quoi qu’il en soit, avec l’agence Terre Alto, nous ne prendrons aucun risque et nous ne vous en ferons courir aucun. Au vu des conditions d’annulation, nous avons encore largement de temps (en fait jusque début septembre) pour prendre les décisions adéquates.
  • De sorte que pour l’heure, nous continuons à préparer ce pèlerinage, avec joie et impatience.
    Nous serons heureux de vous retrouver le dimanche 6 juin de 16h à 18h à l’église Ste Jeanne d’Arc de Dijon (17, bd Jeanne d’Arc). Le but de cette rencontre sera triple :
    – présenter le pélé, son déroulement, son esprit, et notamment répondre à toutes vos questions
    – entrer ensemble dans la préparation de ce pèlerinage
    – commencer à faire connaissance
  • Nous sommes  43 inscrits à ce jour ! Il est toujours possible de s’inscrire, avant le 30 juin avec les liens ci-dessous.

Cliquez ici ou sur l’image

Bien à vous n° 5 – 21 mai 2021

Chers amis

Cette semaine qui s’ouvre sera marquée par la fête de Saint Philippe Néri (1515-1595), célébrée ce mercredi 26 mai, jour anniversaire de sa naissance au Ciel. La proximité de cette fête avec celle de la Pentecôte, célébrée ce dimanche, tient plus que de la simple coïncidence.
Voici un homme qui a fait du surnaturel le milieu où il évolue le plus naturellement, depuis que l’Esprit Saint a fait en lui sa demeure, à l’âge de 29 ans, lors de la Pentecôte 1544. Le tableau contemporain ci-dessus l’illustre.
Homme de prière, mais aussi apôtre des rues de Rome, Philippe n’a cessé de transmettre ce feu dévorant qui l’habitait et l’unissait à son Seigneur. S’il a rassemblé autour de lui des disciples dans la Congrégation naissante de l’Oratoire, c’est pour qu’ils deviennent avec lui des hérauts d’une ferveur simple, joyeuse et contagieuse, fondée sur la Parole de Dieu et la prière.
« Daigne l’Esprit nous enflammer de ce feu qui brûlait si merveilleusement au cœur de St Philippe » demande la prière d’ouverture de la messe du jour. Voilà un beau programme pour chacun de nous, qui que nous soyons. Voilà bien le meilleur de ce que nous pouvons demander pour chacun de vous.
Que l’Esprit Saint nous enflamme, pour nous unir au Christ et pour que nous soyons à notre tour source de lumière, de chaleur.

26 mai – messe à 19h

Les Pères vous invitent à partager la joie de cette fête, dans les dispositions sanitaires en cours.

En cette année où la Congrégation de l’Oratoire de Dijon fête les 10 ans de sa fondation canonique, la messe sera présidée par Mgr Roland Minnerath, archevêque de Dijon à 19h (et non pas 18h) à l’église Ste Jeanne d’Arc de Dijon.

« Comme nous aurions voulu vivre avec lui pour nous échauffer à sa flamme !
Il nous aurait plu pareillement de connaître ce compagnon soudain, divers, vivace, comme de nous mettre sous la direction de ce maître qui rabroue parfois, qui persécute durement l’amour-propre, mais qui entretient en joie et en confiance et qui aime tendrement »

Louis PONELLE et Louis BORDET, Saint Philippe Néri et la société romaine de son temps, Paris, Bloud et Gay, 1928, p. 118.

NB : C’est ainsi que s’expriment deux prêtres dijonnais, les abbés Louis Ponnelle (curé d’Epoisses et mort au combat en 1918) et Louis Bordet (professeur à St François, mort en 1958), auteurs d’une biographie de Saint Philippe Néri (1515-1595), publiée en 1928. Les deux séminaristes du séminaire pontifical français à Rome devenus prêtres ont été séduits par la figure de cet apôtre de Rome. La mort au combat de Louis Ponnelle dès 1918 a contraint l’abbé Bordet à la publication en solitaire de cet ouvrage, marqué par un travail historiographique renouvelant les sources habituelles, en profitant des données des premières décennies après la mort de St Philippe, notamment les actes du procès de canonisation.

L’illustration plus haut provient du film sur St Philippe « Preferisco il Paradiso » (film produit par la TV italienne et diffusé en France par SAJE). Nous vous faisons à nouveau découvrir  le thème musical principal de ce film,  composé par Mgr Marco Frisina

Bien à vous n° 4 – 14 mai 2021

La Pentecôte par Arcabas (Eglise du Cénacle à Lyon)

Chers amis

Cette semaine qui s’ouvre est la 7ème semaine du temps pascal, mais est aussi la semaine préparatoire à la fête de la Pentecôte.  Demandons au Seigneur qu’il ouvre notre intelligence à cette personne de la Trinité. Car il s’agit bien d’une personne, pas seulement d’une énergie. Qu’il ouvre aussi notre cœur pour qu’il soit habité par Lui. Il est l’Amour qui unit le Père et le Fils. C’est par lui que nous participons à cet Amour. Il est le lien et nous met en lien avec Dieu et entre nous.

« L’Esprit Saint, malgré tout, restera toujours le Dieu caché, même si nous connaissons ses effets. Il est comme le vent: on ne voit pas d’où il vient et où il va, mais on voit les effets de son passage. Il est comme la lumière qui éclaire tout ce qui est devant, en restant elle-même cachée. 
C’est pourquoi il est la personne la moins connue et la moins aimée des Trois, bien qu’il soit l’Amour en personne. Il nous est plus facile de penser au Père et au Fils comme «  personnes », mais plus difficile pour l’Esprit. Aucune catégorie humaine ne peut nous aider à comprendre ce mystère. Pour parler de Dieu le Père, nous avons l’aide de la philosophie qui s’occupe de la cause première (le Dieu des philosophes); pour parler du Fils nous avons l’analogie humaine du rapport humain père-fils et, le Verbe s’étant fait chair, nous avons également l’histoire. Pour parler de l’Esprit Saint nous n’avons rien sinon la révélation et l’expérience. Les Ecritures elles-mêmes parlent de lui en se servant toujours de symboles naturels : la lumière, le feu, le vent, l’eau, le parfum, la colombe.
Nous ne saurons vraiment qui est l’Esprit Saint qu’au paradis. Nous le vivrons même dans une vie qui n’aura pas de fin, dans un approfondissement qui nous donnera une joie immense. Ce sera comme un feu très doux qui inondera notre âme et la comblera de béatitude, comme lorsque l’amour touche le cœur d’une personne et celle-ci se sent heureuse. »
(R. CANTALAMESSA, Première prédication de l’Avent à la Curie romaine, 2 décembre 2016)

Pour nous préparer à la Pentecôte, nous pouvons reprendre chaque jour cette séquence de la messe de la Pentecôte :


Viens, Esprit-Saint,
et envoie du haut du ciel
un rayon de ta lumière.

Viens en nous, père des pauvres,
viens, dispensateur des dons,
viens, lumière de nos cœurs.

Consolateur souverain,
hôte très doux de nos âmes
adoucissante fraîcheur.

Dans le labeur, le repos,
dans la fièvre, la fraîcheur,
dans les pleurs, le réconfort.

O lumière bienheureuse,
viens remplir jusqu’à l’intime
le cœur de tous tes fidèles.

Sans ta puissance divine,
il n’est rien en aucun homme,
rien qui ne soit perverti.

Lave ce qui est souillé,
baigne ce qui est aride,
guéris ce qui est blessé.

Assouplis ce qui est raide,
réchauffe ce qui est froid,
rends droit ce qui est faussé.

A tous ceux qui ont la foi
et qui en toi se confient
donne tes sept dons sacrés.

Donne mérite et vertu,
donne le salut final
donne la joie éternelle.

A noter dans nos agendas

Le 26 mai est la fête de saint Philippe Néri, fondateur de l’Oratoire.

La messe de ce jour sera présidée par Mgr Roland Minnerath, archevêque de Dijon à l’église Ste Jeanne d’Arc

L’horaire de 19h est à confirmer

Bien à vous n° 3 – 7 mai 2021

Chers amis, si l’Esprit Saint veut bien se mêler à l’écriture et à votre lecture de ces quelques mots, cela les fera verser du bon côté : non celui de la saturation d’informations qui nous étouffe, mais celui du silence de paix et d’adoration qui nous fait respirer.
Dans la semaine qui vient nous fêterons l’Ascension. Dans la première lecture de ce jour-là (Actes 1, 1-11), je note que le Seigneur demande aux apôtres d’attendre que s’accomplisse la promesse du don de l’Esprit Saint. Simplement attendre. Il n’y a aucune échéance précise indiquée : c’est après coup que nous savons qu’elle était dix jours plus tard, à la fête de la Pentecôte. Dieu seul savait.
L’accomplissement des promesses n’est pas instantané : Dieu nous demande d’accepter un délai sans échéance connue de nous.
Il n’y a pas d’histoire sans délai. Les événements qui forment la trame de l’histoire se réalisent forcément dans le temps. Or ce temps, qui est sa créature, Dieu le fait participer à notre rapprochement avec Lui. Aussi bien par sa durée. Souvenons-nous de toutes les attentes que comporte l’Histoire sainte, et spécialement du très long temps qu’il a fallu avant que ne vienne le Christ.
Nous pensons naturellement qu’un délai retarde, ralentit, gêne le rapprochement. Dieu ne pense pas ainsi. Un délai, et donc une attente qu’il nous demande, nous rapproche de lui plus sûrement qu’un don perçu comme instantané. En tout cas le don, au terme du délai, pour être bien accueilli, suppose une préparation qu’une attente calme, patiente, confiante et vigilante nous procurera.
C’est une caractéristique de l’action divine que méconnaît notre culture de l’instantané ; en ce mois de Marie, soyons révolutionnaires à sa façon à elle : ne fuyons pas la grâce de l’attente.

Quand j’étais un petit enfant
Ma mère ne m’habillait que de bleu et de blanc
O Sainte Vierge
M’aimez-vous encore
Moi je sais bien que je vous aimerai
Jusqu’à ma mort
Et cependant c’est bien fini
Je ne crois plus au ciel ni à l’enfer
Je ne crois plus je ne crois plus
Le matelot qui fut sauvé
Pour n’avoir jamais oublié
De dire chaque jour un Ave
Me ressemblait me ressemblait

Guillaume Apollinaire

Rembrandt
Je ne connais pas de tableau sur l’Ascension qui ait marqué ma mémoire. Mais il y en a un qui me fait bien penser à ce mystère, c’est celui de Rembrandt sur Emmaüs qui montre Jésus au moment où il disparaît aux yeux du disciple qui le reconnaît. C’est le moment où le Ressuscité n’a plus besoin d’être là que sous une forme voilée : la foi suffit pour le reconnaître. Il disparaît et en même temps il est là. « Là, dans le sacrement de son amour », comme disait le Curé d’Ars. Le pain rompu auquel nous communions : voilà bien celui que donne à voir la silhouette peinte par Rembrandt. Ce pain est à la fois Celui qui vit dans la gloire et celui qui nous dit « Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin des temps ».
P. Matthieu

Bien à vous n° 2 – 30 avril 2021

Le mois de mai, mois de Marie

« Sous ta miséricorde, nous cherchons refuge, sainte Mère de Dieu » chantons-nous. Ce 1er mai s’ouvre ce mois de Marie où est sollicitée notre ferveur, notre simple dévotion filiale : « Ne sais-tu pas que je suis ta mère ? » interrogeait la Mère de Dieu à son apparition à Guadalalupe.
Puisse ce mois de prière mariale intense nous permettre d’exprimer notre attitude filiale et confiante à cette Mère de miséricorde. Comme à Cana, elle saura discerner nos besoins pour les présents à son Fils. Qu’elle prie pour nous. Ce poème célèbre de Paul Claudel nous aidera :

Il est midi. Je vois l’église ouverte. Il faut entrer.
Mère de Jésus-Christ, je ne viens pas prier.

Je n’ai rien à offrir et rien à demander.
Je viens seulement, Mère, pour vous regarder.

Vous regarder, pleurer de bonheur, savoir cela
Que je suis votre fils et que vous êtes là.

Rien que pour un moment pendant que tout s’arrête.
Midi !
Être avec vous, Marie, en ce lieu où vous êtes.

Ne rien dire, regarder votre visage,
Laisser le cœur chanter dans son propre langage,

Ne rien dire, mais seulement chanter parce qu’on a le cœur trop plein,
Comme le merle qui suit son idée en ces espèces de couplets soudains.

Parce que vous êtes belle, parce que vous êtes immaculée,
La femme dans la Grâce enfin restituée,

La créature dans son honneur premier et dans son épanouissement final,
Telle qu’elle est sortie de Dieu au matin de sa splendeur originale.

Intacte ineffablement parce que vous êtes la Mère de Jésus-Christ,
Qui est la vérité entre vos bras, et la seule espérance et le seul fruit.

Parce que vous êtes la femme, l’Eden de l’ancienne tendresse oubliée,
Dont le regard trouve le cœur tout à coup et fait jaillir les larmes accumulées,

Parce que vous m’avez sauvé, parce que vous avez sauvé la France,
Parce qu’elle aussi, comme moi, pour vous fut cette chose à laquelle on pense,

Parce qu’à l’heure où tout craquait, c’est alors que vous êtes intervenue,
Parce que vous avez sauvé la France une fois de plus,

Parce qu’il est midi, parce que nous sommes en ce jour d’aujourd’hui,
Parce que vous êtes là pour toujours, simplement parce que vous êtes Marie, simplement parce que vous existez,

Mère de Jésus-Christ, soyez remerciée !

Paul Claudel,  Œuvre poétique, Poèmes de guerre, La Pléiade, Gallimard, 1957

St Joseph, travailleur – 1er mai

A la lumière de la chandelle tenue par le fils, il travaille avec ardeur et persévérance. Il est le charpentier. En silence et avec courage, il est à sa place : sa place de juste, de père nourricier, d’enfant bien-aimé du Père. C’est qu’il doit devenir le visage du Père pour le Fils.

Nous le fêtons ce samedi, notamment à messe de 8h30, au cœur de cette année St Joseph voulue par le pape François. Relisons quelques lignes ou quelques pages de la lettre apostolique Patris Corde.

Tableau : Saint Joseph charpentier, par Georges de la Tour, vers 1640, Musée du Louvre

A noter dans nos agendas

Le 26 mai est la fête de saint Philippe Néri, fondateur de l’Oratoire.
La messe de ce jour sera présidée par Mgr Roland Minnerath, archevêque de Dijon à 18h (horaire à confirmer) à l’église Ste Jeanne d’Arc

Des nouvelles du pèlerinage en Terre Sainte (4-11 nov 2021)

Un pélé en Terre Sainte est organisé à l’occasion des 10 ans de la fondation de l’Oratoire de Dijon. Cette organisation est confirmée en intégrant les dispositions sanitaires en cours. Dans les bonnes nouvelles à partager :
– le port du masque n’est plus obligatoire dans les lieux publics israéliens depuis le 18 avril ;
– les pèlerinages reprennent le 27 mai (avec certificat vaccinal et test PCR à l’arrivée).
– Déjà 38 inscrits ! Il est toujours possible de s’inscrire, avant le 30 juin avec les liens ci-dessous.
– Réunion de présentation : dimanche 6 juin dans l’après-midi (horaires à préciser)

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Bien à vous n° 1 – 23 avril 2021

Une année de pandémie nous a bien éloignés les uns des autres. Nos rendez-vous habituels (retraite d’1 jour, Amis de Saint Philippe, Café-croissants-Parole de Dieu du samedi, rencontres informelles…) n’ont plus pu avoir lieu. Nous voilà privés de la richesse de tous ces échanges.Bientôt le bout du tunnel, nous l’espérons.
En attendant, et pour garder l’occasion de vous exprimer toute notre affection pastorale, nous avons décidé de nous adresser à vous, chaque semaine, jusqu’aux grandes vacances, par ce petit courrier dit « Bien à vous ». Un clin d’œil plein de communion spirituelle dans le Seigneur. Certains d’entre vous reçoivent les notes des Retraites d’un jour. Tout le monde en aura un aperçu. De même pour les rencontres des Amis de Saint Philippe : un bref aperçu du thème qui aurait pu alimenter la rencontre de mardi, si elle avait pu avoir lieu. Et aussi, selon l’imagination du rédacteur, des intentions de prières, des petits mots spirituels, des commentaires d’œuvres d’art, etc…
Dimanche du Bon Pasteur – 25 avril 2021
Notre prière en ce jour concerne les vocations sacerdotales. Si la source et le sommet de l’Eglise, de sa vie, de sa mission, est l’eucharistie
alors nous comprenons l’importance du sacerdoce. Il est le service capital.
Pour que tous nous soyons missionnaires il nous faut ce service de l’eucharistie assuré par quelques-uns.
« Prions intensément et avec grande foi le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers à sa moisson. »
Retraites d’un jour 2020-2021
Le programme 2020-2021 des Retraites d’un jour a été mis à mal par la situation sanitaire.
La retraite du 4 mai est annulée, sous sa forme présidentielle. Nous restons en lien grâce à l’envoi postal du texte des méditations de cette journée de retraite. Qu’elles puissent vous aider à entrer dans les lectures du dimanche.
Ceux qui ne l’ont pas encore fait peuvent envoyer envoyer leur participation à ces envois (chèque de 25 € à l’ordre de l’Association des Amis de l’Oratoire – 17, bd Jeanne d’Arc 21000 DIJON)
Dès que possible, les dates et programme 2021-2022 vous seront communiquées

Amis de St Philippe
Dans le cadre des échanges des Amis de Saint Philippe de ce mardi 27 avril, nous avions le projet d’échanger sur le Psaume 4, mais aussi d’explorer les personnes et les lieux de sainteté en Bourgogne.
Nous avons eu le temps d’évoquer Saint Frou (Barjon, Saint Martin, au VIIIème siècle), Saint Jean de Réôme (Moutiers saint Jean, Corsaint, au VIème siècle), Sigo de Mesmont (dit saint Seine, originaire de Mesmont près de Sombernon, Saint Seine l’Abbaye, VIème siècle). Nous aurions pu évoquer Saint Robert et Etienne Harding (Molesmes et Cîteaux). Le nombres de lieux d’ermitages est assez conséquent dans notre région.
Pour ceux qui en aurez le goût et le temps, et qui vivez dans le rural, renseignez-vous à hauteur de votre canton. Il est probable que vous en trouverez des traces. Bonne enquête. Et action de grâce pour notre patrimoine de sainteté.

Des nouvelles du pèlerinage en Terre Sainte (4-11 nov 2021)

Un pélé en Terre Sainte est organisé à l’occasion des 10 ans de la fondation de l’Oratoire de Dijon. Cette organisation est confirmée en intégrant les dispositions sanitaires en cours. Dans les bonnes nouvelles à partager : le port du masque n’est plus obligatoire dans les lieux publics israéliens depuis le 18 avril ; les pèlerinages reprennent le 27 mai (avec certificat vaccinal et test PCR à l’arrivée). Déjà 32 inscrits ! Il est possible de s’inscrire avant le 30 juin avec les liens ci-dessous. Réunion de présentation : dimanche 6 juin dans l’après-midi (horaires à préciser)
Cliquez ici ou sur l’image pour télécharger le tract de présentation

Horaires des offices de la Semaine Sainte 2021

Un pèlerinage en Terre Sainte en 2021

« Notre doux Sauveur Jésus-Christ, le Verbe incarné, s’est donné à nous, pour nous enrichir de tout ce qui nous était nécessaire ; il s’est donné jusqu’à la mort sur la croix »

(St Philippe Néri)

2011-2021 : pour célébrer les 10 ans de fondation de l’Oratoire de Dijon, nous vous proposons un pèlerinage en Terre Sainte, du 4 au 11 novembre 2021. Nous mettrons nos pas sur les pas du Christ pour nous mettre à l’écoute de la Parole de Dieu en ces lieux saints :

Le pèlerinage dans les Lieux saints devient ainsi une expérience extraordinairement significative, évoquée en quelque sorte par tout autre pèlerinage jubilaire. L’Eglise, en effet, ne peut oublier ses racines; bien plus, elle doit continuellement revenir à elles pour demeurer totalement fidèle au dessein de Dieu.

(St Jean Paul II, 1999)

Ce pèlerinage est organisé de sorte à laisser la Parole de Dieu résonner chaque jour, dans un climat de prière et de vie fraternelle. Si vous êtes intéressés, si vous vous posez des questions sur ce pèlerinage, si vous vous en savez plus, ou simplement si vous voulez connaître un peu plus cette Terre Sainte, sans forcément partir en novembre, 2 dimanches oratoriens de présentation de la Terre Sainte et du pèlerinage vous sont proposés :

7 mars et 6 juin 2021, de 16h à 18h
17, bd Jeanne d’Arc à Dijon

Les « indispensables » du pélé :

Retraites d’un jour – 6 octobre 2020

Dernière nouvelle : La retraite d’un jour du 6 octobre 2020 est annulée. Le texte sera envoyée par la poste aux participants inscrits.

Elections triennales – 8 septembre 2020

La Congrégation de l’Oratoire de Dijon a la joie de vous faire part de la tenue de ses élections triennales, ce mardi 8 septembre 2020, en la fête de la Nativité de la Vierge Marie :

  • Le Père Raphaël CLEMENT a été élu Prévôt.
  • Le Père Bruno DUFOUR a été élu Vicaire et Secrétaire.

Heureuse de poursuivre ainsi son travail, selon notre charisme, dans l’Eglise du Christ, elle sollicite en cette occasion votre prière pour sa fidélité et fécondité dans le Seigneur, vous assurant aussi de toute son amitié et des prières qu’elle adresse pour vous à Notre Dame et à notre père Saint Philippe.