Nous étions environ 70, ce 8 mai, à voyager de concert (qui en bus, qui en auto) vers deux hauts-lieux de l’enracinement de l’Evangile en Bourgogne : Saulieu et La Pierre-Qui-Vire.
Saulieu a vu, au 3ème siècle, trois chrétiens mourir pour rendre témoignage au Ressuscité. C’étaient Félix, un gaulois de cette cité, et deux missionnaires qu’il hébergeait : Andoche et Thyrse. Ces derniers, via Lyon, venaient d’Asie mineure ; leur école de vie chrétienne, à travers les saints évêques Polycarpe et Irénée, était celle de l’Apôtre saint Jean. Célébrer l’eucharistie dans la basilique Saint-Andoche, auprès des reliques de ces témoins fondateurs, a été pour nous le socle de la joie partagée ce jour-là !
Le lycée St-Dominique de Saulieu nous a ensuite ouvert ses portes pour que nous puissions partager un pique-nique dans des conditions très agréables, soleil et jeux s’étant aussi mis de la partie.
Puis nous nous sommes rendus à St-Léger-Vauban, à 5 km de l’abbaye de la Pierre-Qui-Vire. Un groupe y a fait halte, dans l’église, pour échanger à partir d’un extrait de la Règle de saint Benoît, tandis que les autres faisaient de même en « pèlerins d’Emmaüs » : deux par deux, sur le chemin forestier qui mène à l’Abbaye. Là, le Ressuscité voulait encore rester avec nous à travers le bon accueil du vénérable P. Denis, qui fut abbé de ce monastère, et la prière commune de l’office de Vêpres. « Nos cœurs n’étaient-ils pas tout brûlants ?… ». Merci, cher saint Philippe !